Histoire

Vergèze, gros village de la côte calcaire entre Nîmes et Montpellier, s’est surtout développé au XIXème siècle, autour de la culture de la vigne.
Les dernières fouilles archéologiques tendraient à prouver que le village est certainement né dans la plaine au bord du Vistre vers la fin du néolithique.
A l’époque Gallo-Romaine, la commune traversée par la « Via Domitia » était occupée par de grandes villas.
C’est probablement entre 1000 et 1200, que le village s’est établi sur sa position actuelle.
Le seul vestige actuellement visible reste la « cheminée sarrasine » sur l’actuelle école privée du même nom, qui date du XIIIème siècle.

Photo de la cheminée sarrazine

L’avènement de la ligne de chemin de fer entre Alès et Sète en 1843 a entraîné une extension du village en direction de la gare.
Les gros négociants en vin de la région ont construit  des maisons vigneronnes typiques le long de la rue neuve et de la rue d’entre vignes.

Tout le commerce du vin de la Vaunage et de la région environnante passait par la gare de Vergèze.
Ce commerce, à fûts perdus, permit le développement d’une trentaine de tonnelleries pour fabriquer les tonneaux.
Cette industrie périclita à la fin du XIXème siècle avec l’avènement des citernes métalliques. Le musée de la tonnellerie témoigne de cette période.

Musée de la tonnellerie

C’est pendant le vingtième siècle que, grâce au  développement de la source PERRIER, le village s’est agrandi et a vu ses structures, tant sportives que culturelles, permettre à ses habitants et à ceux des communes voisines, de pratiquer des activités que l’on trouve dans les grandes villes.

Bouteille PERRIER

Deux gymnases, deux terrains de football, des terrains de tennis, une salle polyvalente pouvant accueillir 1500 personnes, un cinéma-théâtre, toutes ces structures sont fréquentées par plus de 3000 personnes regroupées dans une soixantaine d’associations.
L’une des personnalités les plus connues est Maurice TRINTIGNANT, pilote automobile de formule 1, qui remporta de nombreux grands prix dont celui  de Monaco. Il fut maire de Vergèze de 1959 à 1965.
Une statue le représentant au volant de sa Bugatti, grandeur nature, se trouve sur le parvis du Gymnase II.

Maurice TRINTIGNANT au volant de sa Bugatti

Vergèze a toujours eu une affinité particulière pour la culture taurine. N’oublions pas que c’est dans ce village qu’a eu lieu en 1852 la première « course libre » après l’interdiction prononcée par Napoléon III.
Village de naissance des manadiers BLATIERE, de nombreux taureaux, les « VERGEZOIS  I, II et III» ont porté fièrement le nom du village, allant jusqu’à obtenir le titre de « biou d’or ».

Course camarguaise


Les ouvrages de référence

 Vergèze, portes de la Vauvage (de Raymond DONCK)
 Chroniques Vergèzoises des siècles d’intolérance (de Pierre VALETTE)
 Les Mazets de Vergèze (de Raoul BLATTIERE)
 La haine d’un Gardian (roman de Henri BOSC)
 "Vergèze pétillant… des Bouillens à nos jours" (fruit de la collaboration des élus de l'année 2006) En vente à la bibliothèque municipale au prix de 15€.


Ces ouvrages sont disponibles au prêt ou à la consultation à la bibliothèque.


Présentation de la Communauté de Communes Rhôny Vistre Vidourle

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